El Calafate on the rocks!!

Le 17 janvier au soir, nous arrivons à El calafate, 400km au nord du puerto natales, après une journée de stop, très bon moyen de progresser en espagnol. Partis de Puerto natales en fin de matinée, nous passons la douane entre le Chili et l’Argentine, au niveau de Rio turbio, ville minière, où nous faisons un stop/sandwich devant une gigantesque et moderne centrale à charbon. 

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El Calafate semble toute entière tournée vers son joyau naturel, le glacier perito moreno. Peut être est-ce le plus grand, le plus long, le plus beau ? Nous verrons bien, car pour l’instant notre objectif est de planter la tente au lago roca. Nous y arrivons en vitesse et en subaru, peu avant la tombée de la nuit.

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L’endroit est magnifique, le camping dominant les berges du lac qui abritent lièvres, oies sauvages, oiseaux en tous genres et chevaux en semi liberté.

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Le lendemain matin, après un petit déjeuner à la fraîche, au bord du lac, nous tentons de faire du stop.

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Sans succès, les argentins viennent au camping pour leurs asados dominicaux, mais personne ne va en direction de la ville. Nous décidons donc de rester un jour de plus, au camping, gratuit cette fois. C’est encore plus beau, calme, sauvage.

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Nous en profitons pour faire un ballade sur un sommet d’où la vue, certes éloignée sur le perito, n’en est pas moins somptueuse.

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Nous sommes into the wild, à la cool avec nos saucisses. 

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Le lendemain, nouvelle stratégie, nous partons tout de suite après le petit-déjeuner. Nous sommes pris rapidement par deux travailleurs de l’estancia nibepo aike, et c’est finalement un couple de jeune retraités tchèques qui nous permet d’atteindre le perito. 

La route est longue et le glacier se découvre à nous petit à petit, de plus en plus impressionnant. 

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Nous arrivons au glacier en fin de matinée et après avoir planqué nos gros sac dans un buisson, nous partons à l’assaut des pontons qui mènent face au glacier. Déjà nous entendons des craquements sourds (perçus le matin depuis le camping à 20km à vol d’oiseau) de la glace qui se fend.

Appareils photo à la main, nous guettons la rupture. Soudain un craquement plus important, et c’est un bloc grand comme une maison qui s’écroule dans un bruit de tonnerre. L’onde de choc qui parcours le lac secoue les icebergs, qui s’agitent et se retournent pour nous révéler leur face cachée, d’un bleu profond et glacial. 

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Après le vent et la pluie, c’est donc sous forme de glace que la nature nous démontre toute sa puissance, ici en Patagonie.

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Nous reprenons la route à l’arrière d’un pick-up.

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Après de rapides courses en ville, nous nous mettons en place au poste de police a la sortie de la ville, pour tendre le pouce en direction d’El Chalten. 

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Nous foulons le sol de cette petite ville peu après minuit. El chalten, au pied du fitz roy sera notre prochaine étape. Mais ça, c’est une autre histoire…

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