Les Philippines, c’est loin mais c’est beau !
Première partie de mon séjour aux Philippines, raconté tout en humour par le Pej. Vous êtes prêts à faire travailler vos zygomatiques et vos abdos ?

Après 24 h de vol , je retrouve Sim à 1 h du mat à l’hôtel. Direction bar, pour fêter nous retrouvailles autour d’une bière (ou plutôt d’un « bucket », seau de bières à la mode aux Philippines)

Il fait chaud, on est chauds, et on ne verra rien d’autre à Manille… alors on profite bien de cette soirée, conclue par une très belle galette du Sim (avec juste quelques jours de retard sur l’Epiphanie, bref…)

Le lendemain nous partons en avion pour Palawan, une grande île à l’ouest des Philippines, qui sera notre terrain de jeu pendant une semaine. Nous organisons notre trip de 4 jours à moto en attendant l’arrivé de Ptit, qui est en train de passer la plus longue journée de sa vie dans l’avion, la faute à un problème technique à Oman (je l’avais pourtant prévu de se méfier des 24 h d’Oman, bref…)

Nous l’accueillons à la sortie de l’avion, avec les motos. Même si Ptit est frais comme un sashimi au mois d’Avril à Ouagadougou, il prend directement la route, tel un apprenti Jedi (un padawan sur Palawan, bref…) en lançant un retentissant « On the road again ! ». Le décor est planté.

Il s’en suit 4 jours de routine (moto, goulot, dodo, bref…) , où nous ridons nos Honda XRM du matin au soir, en traversant villages, rizières, et plages de rêve.

Roxas, où nous attendons toute la nuit que notre hôte éteigne la maudite guirlande lumineuse rouge et la musique de Noël qui donnent juste sur notre fenêtre (j’ai le temps de cogiter et je comprends enfin le sens des paroles de Police : « Roxas. You don’t have to put on the red light », bref…)

Taytay, après une journée pimentée par 2 chutes et 1 crevaison. Ce pays commence à bien nous plaire. Les gens sont ultra sympas et ils parlent anglais, ce qui permet d’avoir des conversations intéressantes, même dans les villages reculés.

Après 4 jours de bières, on se rend compte que les Philippines sont aussi réputées pour leur rhum. A 3€ la bouteille, c’est vrai que c’est un bon deal (on se dit qu’il faudra quand même faire attention de pas trop « tatay » si on veut pouvoir se lever le matin, bref…)

Arrivés à El Nido, on se dit qu’on n’a pas encore fait assez de moto. On regarde la carte et on voit qu’il n’y a pas de route pour aller au nord. On décide donc que ça serait cool de prendre la route vers le nord, normal ! On a entendu parler d’une plage de rêve : Nacpam beach, mais plusieurs personnes nous disent qu’elle est pleine de mouches qui piquent : les nic-nics (on se dit que si les nic-nics portent bien leurs noms, il vaut mieux aller ailleurs, bref…)

On arrive donc à Sibaltan, un havre de paix, que nous découvrons au crépuscule en roulant à moto sur la plage. Magique ! Les 2 seuls resorts sont complets. On dormira donc sur la plage, après une super soirée rhum, bain de 2 h avec le plancton luminescent (mais non le Pej, t’es bourré ! Si si les mecs, je vous jure qu’il y a de la lumière dans l’eau ! Bref…)

Les 2 jours suivants, on range les motos et on sort masques et tubas pour faire des tours en bateau au milieu d’îles paradisiaques.

C’est beau, on est zen. Cette ambiance inspire le Sim, qui décide de parfaire son bronzage.

Sous l’eau, les coraux sont aussi magnifiques. Puisqu’il est interdit d’en ramasser, je trouve la solution d’en rapporter directement dans ma jambe. Mauvaise idée, ça fait mal ! (je savais que les coraux pieds étaient douloureux… mais les coraux à la jambe, c’est encore pire ! Bref…)

Après ce petit incident, nous quittons Palawan avec nostalgie (et des boarding pass en bois!!!), pour nous rendre à Cebu et y retrouver Jojo.

Elle arrive à 22 h (après 24 h de vol, comme d’hab) et nous avons décidé de l’accueillir comme il se doit. Ça tombe bien, c’est le plus grand festival de l’année. Rien de tel qu’une petite virée en ville pour récupérer de l’avion !

Après une soirée mémorable à faire la tournée des bars et à se déhancher sur les podiums, nous rentrons humblement à 5 h du mat, alors que les rues sont encore pleines de fêtards. Le retour en taxi-moto, à 3 sur chaque moto, est épique. Jojo est déjà dans l’ambiance ! (et moi, chaud comme une baraque à frites, je ne peux m’empêcher de lui lancer un petit: « Tu t’es vu quand Cebu ?! », bref…)

Le lendemain, nous prenons le bateau pour l’île de Bohol. A l’arrivée, nous louons directement des motos (comme d’hab !) pour faire le tour de l’île en 3 jours. Jojo n’a jamais fait de moto… et elle a plutôt envie de repos et de plage… Mais elle se résout à nous suivre car on promet de ne prendre que des routes en bon état (comme d’hab!), et surtout parce qu’on lui trouve un super scooter rose trop classe.

Nous garderons en mémoire :

-les pistes complètement défoncées 😉

-les combats de coqs, dans un stade à l’ambiance surchauffée (l’occasion de s’apercevoir que les Philippins ont aussi des monster cocks, bref…).

-un démarrage en trombe le 2eme jour, avec double accident de moto au réveil, en sortant de l’hôtel (Sim qui s’encastre dans le portail et Jojo qui tombe parterre)

-la pluie qui se met à tomber (la seule fois du voyage) le matin où le Ptit doit se faire 120 km de moto pour aller prendre son avion 3 h après (vraiment pas de « bohol » !!!, bref…)

-une soirée karaoké d’anthologie dans les rues de Tagbilaran, avec des interprétations de Bohemian Rapsody, Eternal flame ou encore Baby one more time, qui auront sûrement marqué les esprits !!!

Mais la moto et la fête, ça finit par fatiguer !

Pour mes 2 derniers jours, nous décidons donc de nous rendre sur Apo Island, une petite île de 1 km sur 500 m, pour nous reposer un peu et profiter des fonds marins. Les plongées seront magiques, dans des décors de coraux somptueux, et en compagnie de grosses tortues de mer !

Le soir, après 2 bouteilles de rhum sur la plage, j’ai des images plein la tête. Je m’endors en songeant aux films du commandant Cousteau, et en me disant que la plongée à Apo, c’est aussi beau qu’au large de la Calypso… (même si ça ne vaut pas un bon Coppola ! «Apo » « Calypso », bref…)

Le retour approche…

Nous rentrons donc à Dumaguete, sur l’île de Negros (connue pour son rhum Don Papa, que nous n’avons pas réussi à trouver 🙁 ).

Dernier massage (chaud chaud ! Jojo) sur la croisette, dernière soirée karaoké qui se termine à 4 h.

Après une bonne nuit de 2 h, je claque une bise matinale à Jojo et Sim. Ils ont trop de chance d’avoir encore une semaine devant eux !!!

Dernier tricycle pour aller à l’aéroport, et commencer mon Dumaguete – Manille – Hong Kong – Istanbul – Lyon de 36 h !

Les Philippines, c’est beau mais c’est loin !!!!!