El chalten est une petite bourgade en pleine essort, notamment grâce à sa situation au pied du Fitz Roy. Paradis des grimpeurs et alpinistes, c’est désormais un passage obligé pour les voyageurs qui visitent la Patagonie.

Nous sommes tout de suite conquis et allons y passer 5 jours, qui seront l’occasion de faire de nombreuses rencontres :
Nous y retrouvons nos deux amis bretons à qui nous apprenons à jouer au 10’000, faisons la connaissance d’Andrew et Els que nous suivons depuis Torres del Paine, passons dire bonjour à Annabelle qui tient la chocolaterie Josh Aiken (je vous recommande vivement la tarte brownies) mais aussi Tomas, Mel, et bien d’autres.

Toujours à la recherche de plans économiques, nous atterrissons pour les 2 premières nuit dans un Hostel miteux, que nous baptisons “Hostel de la muerte”. On peut tout de même y apprendre à des Argentines à cuisiner des pâtes carbonara et boire des bières en terrasse en jouant au 10’000.

Bien sûr l’attraction, c’est le Fitz Roy, sommet mythique et culminant du parc. Nous nous y rendons, avec nos paquetages. Après avoir planqué nos sacs dans un buissons, nous montons au mirador sous le cagnard. Nous débouchons sur un magnifique cirque de sommets, entourant un lac d’un bleu magnifique.

Alimenté par un glacier, l’eau est pure et fraîche et je décide de piquer une petite tête. Gros plais’

Le Fitz Roy tient ses promesses, plus impressionnant encore que le parc Torres del Paine. Je vous invite à lire l’histoire de sa première ascension. Encore une histoire de corde coupée… Aujourd’hui, une vingtaine de personnes par saison tentent et parfois réussissent son ascension.

Nous passons une nuit au camp Agostini et partageons une bouteille de rouge avec Andrew et Else. Un très bon moment. Je me lève à l’aube pour saisir les premiers rayons de soleil qui viennent réchauffer la cime du Cerro Torres.

Pendant que Mat fait le zouave sur une tyrolienne, je fais quelques leçons d’espagnol et nous redescendons à El Chalten en fin de journée.

Tous les Hostel sont pleins, même celui de la muerte. Nous sommes finalement beaucoup mieux au camping, où la cuisine commune est en pleine effervescence à l’heure du dîner, vers 21h. Tout le monde a décidé de faire de la bouffe correcte, mais on manque de casseroles, de gazinière, de place… mais pas de bonne humeur.

Tomas m’apprend les secrets du maté pendant que Bruno apprend à Mat les secrets d’un bon assado, le barbecue argentin, malheureusement pas encore testé.

Nous quittons El chalten le 23 en direction du Nord, pour rejoindre à pied la frontière chilienne.