Le panard à Palmar

Après Buenos Aires, il fallait recharger les batteries. Je décide donc de m’arrêter au parc de Palmar, pour 2 jours à la cool, sous la tente, au milieu des palmiers et des Vizcachas.

En transports multimodales (soit : un bus, un avocat, une convoyeuse de voitures et 2 chasseurs) j’arrive au camping El Palmar, le long du paisible Rio Uruguay. Le camping est vide mais pour trouver une place de tente, il faut tout de même éviter les terriers de Vizcachas, j’y reviendrai.

Un rapide passage chez les guardaparques pour me renseigner sur les balades et je pars avec mon sac à dos découvrir quelques ruines et faire un tour en forêt. Je tombe sur quelques bêtes étranges… Rien de bien folichon, il est déjà tard et le meilleur est pour le lendemain.

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Je passe la presoirée avec les Vizcachas et la soirée avec Julia et Julian.
Les Vizcachas sont des sortes de lapins gris et blancs, idiots, qui sortent au soleil couchant, très curieux et qui font des bruits genre raclement de gorge du fumeur au réveil. Sans parler des branches qu’ils essayent toute la nuit de faire rentrer dans leurs terriers…
Juli et Juli (prononcez rouli) quand à eux sont beaucoup moins idiots et bruyants. Ils sont venus de Buenos Aires passer une semaine dans la région et sont comme tous les argentins, experts en asados et en dulce de lecce. Julia lit “Le petit prince” (el principito), Julian nous met du bon reggae et on discute des choix que l’on doit faire à certains moment de nos vies. Tout un programme.

Je me lève peu avant 6 h pour profiter de l’aurore et du réveil de la nature. En quittant à la frontale le camping, je constate que d’autres animaux font le même genre de raclement de gorge, mais en beaucoup plus fort. Ça doit être les carpinchos. Je pars donc sur leurs traces et observe les signes que la nature m’a laissés :

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Non, il s’agit d’empreintes de chats sauvages.

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Ah, ça ressemble à des crottes de carpinchos, bien fraîches en plus. Ils ne doivent pas être loin.

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Et voilà, je suis formel, c’est bien un carpincho, je dirais dans les 20 kilos.

Quand aux palmiers, et bien ils ne manquent pas non plus.

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Je croise aussi des renards (les zorros en espagnol), des autruches (la version locale s’appel le ñandú, et c’est le mâle qui couve et élève sa progéniture. Pas si bête la femelle hein ?) et pleins d’oiseaux et autres papillons.

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C’est super sauvage, on se croirait dans Jurassic Parc (j’ai dépensé sans compter), mais au final pas si exceptionnel que ça.

Cela dit, j’avais besoin de calme et de nature, je suis servi.

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Après une quinzaine de km de marche sans croiser personne, le soleil est au zénith et je lutte quelque peu pour rejoindre le camping via la route principale, avant qu’une voiture me prenne en stop pour les derniers km.

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Je passe la dernière soirée avec Juli et Juli et repars sur la route pour rejoindre Mercedes en stop, Mercedes étant une ville et le stop se faisant plutôt dans des voitures bons marché, voire des camions.

Un commentaire

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  1. Racine · avril 1, 2015

    FABULEUX CE VOYAGE ,NOUS ATTENDONS TES NOUVELLES AVENTURES QUI NOUS PASSIONNENT,ON PENSE BEAUCOUP A TOI,CONTINUE DE NOUS FAIRE RÊVER.BONNE ROUTR BISES

  2. Vero&Marcelo · avril 1, 2015

    Vraiment magnifiques tes photos !